SOS pour les enfants déplacés vivant dans les rues de Bunia

La présence des certains enfants non scolarisés victimes des conflits armés à travers les rues de Bunia (Ituri) constitue un grand danger pour l’avenir de la capitale provinciale de l’Ituri. Cette alerte a été lancée lundi 16 juin par le comité provincial des enfants de l’Ituri à l’occasion de la célébration de la journée de l’enfant africain.

Pour le porte-parole de cette structure d’encadrement et de promotion des droits des enfants, Josué Sumbuso, il est temps que le Gouvernement agisse, pour mettre fin à cette la situation qui dure depuis plus de cinq ans :

« Notre prospérité et notre sécurité sont plus que menacées. Ces enfants qui grandissent, sans éducation ni encadrement, violents et méprisés, constituent une bombe à retardement pour l’Ituri. L’Ituri qui est une province qui a tant souffert à mon avis. Sans tuteur pour s’occuper d’eux, ils sont obligés de mendier à quémandant à tout passant, une somme de cent francs pour pourvoir manger et survivre ».

Ces enfants vivant dans la rue représentent premièrement un danger pour eux-mêmes, selon lui, parce qu’ils sont exposés à plusieurs formes de danger qui impactent sur leur santé mentale et sexuelle.

La société iturienne court le « risque de replonger dans un cycle sans fin de violence, comme il l’a été l’autre fois la ville de Kinshasa », redoute Josué Sumbuso.

Il appelle le Gouvernement à assumer ses responsabilités vis-à-vis de l’encadrement de ces enfants, conformément à la loi portant protection de l’enfant et de la Convention relative aux droits de l'enfant.

A cette occasion, le comité du conseil provincial des enfants de l’Ituri, les différents partenaires, dont l’ONG britannique Save the Children, ainsi que des responsables étatiques œuvrant dans ce secteur ont évalué l’impact des efforts fournis ainsi que les retombées des fonds alloués chaque année dans la mise en œuvre des projets pour la promotion des droits des enfants.

 

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